NielsenIQ vient de dévoiler les derniers chiffres concernant les ventes de boissons énergisantes dans l’Hexagone. La catégorie continue d’afficher une croissance à deux chiffres et séduit toujours plus.
Ils continuent de dénoter au sein des boissons sans alcool. Sur un an arrêté à fin mai 2025, les energy-drinks enregistrent une progression en volume de + 11,6 % sur un total BSA à – 1,5 % en grande distribution. Nul doute, la catégorie se positionne comme un moteur de croissance du rayon. En considérant un spectre plus large, celui des produits de grande consommation dans son ensemble, les boissons énergisantes se font aussi remarquer puisqu’elles décrochent la cinquième place du top 20 des familles (sur 278), établi selon la croissance du chiffre d’affaires par NielsenIQ , avec un gain de 108 millions d’euros sur un an. Soit une hausse en valeur de + 18,8 %.
Résultat : à fin mai, les energy-drinks ont écoulé sur 12 mois 174 millions de litres pour 685 millions d’euros. Surtout, les foyers français se laissent davantage séduire par les formules énergisantes. « Sept millions de foyers français se sont laissés tenter sur les 12 derniers mois, soit 300 000 de plus que l’an dernier , informe NielsenIQ. C’est aussi le vecteur de trafic le plus important du rayon avec 17 actes d’achat par an en moyenne, et pour les vrais aficionados de la catégorie, c’est même une canette consommée tous les 1 jour et demi… »
Mieux, cette dynamique est solide puisqu’elle est portée, aux deux tiers, par une augmentation de la consommation de cette typologie de produits. Le tiers restant provient de « transferts d’autres familles des boissons sans alcool, le tout porté notamment par une offre qui a doublé en l’espace de 4 ans, passant de 27 références en moyenne en hypermarché en 2021 à 50 en 2024 » , éclaire le panéliste. La catégorie devient de plus en plus concurrentielle via l’arrivée de nouvelles signatures comme Celsius (Suntory Beverage & Food France) ou Perrier Energize (Nestlé Waters & Premium Beverages). Reste que les leaders historiques, Red Bull et Monster, accaparent toujours 88 % du marché en valeur. Une part qui a gonflé de + 5 points en deux ans. Infatigable, la catégorie a encore du potentiel dans l’Hexagone où les boissons énergisantes représentent 10 % seulement des ventes en valeur du rayon BSA hors eaux, contre 25 % au Royaume-Uni ou encore 21 % en Allemagne
Par Justine Bessaudou – A retrouver en cliquant sur Source
