
Coronavirus, la restauration rapide traverse (un peu) mieux la crise
Extrait de l’article de Snacking.frEntre janvier et août 2020, le marché de la restauration aurait perdu près de 35 % en visite selon le cabinet The NPD Group. La restauration rapide résiste un peu mieux à – 25 %, notamment grâce à la vente à emporter et la livraison. L’été aura permis de limiter la casse après un confinement qui a concentré à lui seul 70 % des pertes. Mais le rebond amorcé de l’épidémie, et les fermetures d’établissements qui en découlent, risquent de casser ce mouvement de redressement…Alors que la colère monte dans plusieurs villes de France, après les mesures de fermeture totale ou partielle des bars et restaurants pour contrer la nouvelle vague annoncée de pandémie de coronavirus, le marché de la RHF a de quoi faire grise mine. Le cabinet The NPD Group vient en effet de publier un premier bilan sectoriel des huit premiers mois de l’année, de janvier à août 2020. Celui-ci prend logiquement en compte la période catastrophique du confinement pour nombre d’établissements mais aussi un été jugé plus favorable en fonction des zones géographiques. Au global, le hors-domicile affiche ainsi un recul de 35 % en visites et 37 % par rapport à l’an dernier. Sans surprise, la restauration à table — qui a fonctionné à 15 % seulement de sa capacité normale en dépenses entre mars et mai — est le secteur le plus impacté, avec une chute de près de 45 % en visites et en valeur. De son côté, la restauration rapide, alors que la vente à emporter et la livraison restaient autorisées, a mieux résisté, avec des pertes affichées d’environ 25 % à fin août.
Un confinement aux conséquences dévastatrices
Ces résultats sont néanmoins « moins mauvais » que ce que la période de confinement pouvait laisser craindre. En effet, au cours des seuls mois de mars, avril et mai, le marché de la RHD a perdu plus des deux tiers des visites (- 64 %) et des dépenses (70 %), comparées à 2019. La restauration rapide a su tirer son épingle du jeu, mais en divisant malgré tout par deux ses recettes de mars à mai. Sur ce circuit, le cabinet The NPD Group distingue notamment « trois segments qui ont su s’adapter et limiter leurs pertes en misant notamment sur la vente à emporter : les GMS [grâce aux] repas et snacks prêts à consommer, les boulangeries et les pizzerias ». En effet, grâce à la livraison et à la vente à emporter, ils ont été en mesure de maintenir un certain niveau d’activité, sachant que la consommation nomade compte traditionnellement pour 80 % à 90 % de leurs visites. Concernant les moments de consommation, le déjeuner a été le plus durement impacté par le confinement, enregistrant la plus forte perte en fréquentation (70 %) de mars à mai comme sur les huit premiers mois de l’année cumulés (40 %).
La restauration rapide a su réagir pendant l’été
Qu’en est-il du fameux rebond post-confinement ? Il est à tempérer et diffère selon les typologies d’établissement. Car, sur les trois premiers mois de réouverture des restaurants (juin, juillet et août 2020), le marché du hors-domicile n’a retrouvé que 70 % de sa valeur par rapport à l’été 2019.
« Affichant une reprise beaucoup plus rapide, la restauration rapide perd seulement 16 % en valeur en comparaison de l’été 2019. Les segments « pizza à emporter » et « burgers » effectuent quant à eux une remontée fulgurante, démontrant que les options rapides, à emporter et appréciées par un public jeune portent le dynamisme du marché « , souligne le cabinet d’étude The NPD Group.
La reprise est en revanche plus lente pour la restauration à table …..
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