0601105150441_web_tete.jpg

Michel et Augustin a été créé en 2004 par Augustin Paluel-Marmont et Michel de Rovira

Eric Piermont/AFP

Danone, désormais propriétaire de Michel et Augustin

Le géant de l’agroalimentaire détient 95 % des parts des « trublions du goût ». Il en possédait 40 % jusqu’à présent. Adossé à Danone, le spécialiste des gâteaux et des recettes gourmandes créé en 2004 va pouvoir poursuivre sa croissance à l’international.

Danone croque encore un peu plus dans les produits de Michel et Augustin. Le géant de l’agroalimentaire détient désormais 95 % des parts des autoproclamés « trublions du goût », a annoncé mercredi Augustin Paluel-Marmont, cofondateur de l’entreprise. Danone y possédait jusqu’à présent une participation de 40 %. Le montant de sa montée au capital n’a pas été dévoilé.

Le géant mondial des produits laitiers ne prend personne par surprise. Dès 2016, il avait racheté, via le fonds Danone Manifesto, les parts détenues par Artémis – le holding de la famille Pinault – et promis de  monter au capital de façon progressive .

Retrait des fondateurs

« On reste indépendant quant à la façon de vivre notre aventure. C’est le soutien d’un actionnaire qui nous assure la pérennité. On est sur un marché très compliqué. Il nous assure une certaine indépendance de gestion », a précisé Augustin Paluel-Marmont au micro de BFM Business.

Créée en 2004 par les deux amis d’enfance Augustin Paluel-Marmont et Michel de Rovira, tous deux passés par l’ESCP, Michel et Augustin s’est rapidement fait un nom dans les biscuits et les recettes gourmandes – de la mousse au chocolat aux yaourts à boire, en passant par les cookies. L’entreprise réalise 85 % de son chiffre d’affaires (50 millions d’euros en 2018) en France, en Suisse et en Belgique. Mais elle a aussi  des ambitions aux Etats-Unis .

En 2018, Michel et Augustin a nommé François Roche Bayard, passé par Andros, au poste de directeur général. Une nomination censée permettre aux cofondateurs de  prendre un peu de champ .

Source : Danone, désormais propriétaire de Michel et Augustin | Les Echos