Encore de beaux jours pour la junk food en Europe…
Une étude Kantar Media met en avant la montée en puissance de la restauration rapide en Europe. Quand on s’intéresse au contenu nutritionnel des repas, les Français font plutôt figure de bon élève.Bio, vegan, sans gluten… les tendances « green » et « healthy » sont sur toutes les lèvres. Il n’en reste pas moins que les pratiques junk food continuent d’être solidement ancrées dans les pratiques de consommation des européens. Une étude publiée par Kantar Media, relayée par le site L’ADN, zoome sur la popularité de la restauration rapide au sein de 4 pays d’Europe, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne. Ainsi, les consommateurs de ces états se tournent logiquement vers des modes de consommations adaptés à leur façon de vivre. En résumé, « du tout prêt, du pratique, et de l’immédiat » !. Les Britanniques, sans surprise, font figure de champions européens des fast-food avec 72 % d’entre eux qui les fréquentent. A l’inverse, les Français, encore attachés à leur moment repas font beaucoup mieux en matière de grignotage : « seuls » 43 % d’entre eux déclarent manger entre les repas.
Des Français inquiets, des Allemands décomplexés
Bien que 12 % d’entre eux déclarent préférer manger végétariens, les européens sont pourtant de moins en moins nombreux à considérer leur régime alimentaire comme sain. C’est ainsi le cas de 35 % des Français alors que 70 % des hexagonaux sondés affirment manger « beaucoup de légumes ». Ces préoccupations semblent bien éloignées de priorités des Allemands qui ne sont que 15 % à surveiller leurs calories. 58 % des Britanniques assument même le fait d’apprécier se faire plaisir avec des aliments mauvais pour la santé. Il faut dire que l’étude montre une augmentation notoire des investissement publicitaires dans le secteur alimentaire en Europe, et pas sur les produits réputés les plus « sains ». 21% de plus pour les crèmes glacées, 6% pour les bonbons et 10% pour les biscuits. La palme revient aux plats préparés : 57% d’augmentation.