Entre inflation, déstructuration des repas et essor du mieux-manger, le marché du snacking est à un tournant

Extrait de l’article paru sur le site https://www.snacking.fr/ – A retrouver en cliquant sur Source

17,4 milliards d’euros cumulés, c’est ce que représenterait selon Xerfi le volume d’affaires cumulé des produits de snacking en France en 2022, tous circuits confondus. Parmi les segments jugés porteurs par le cabinet, les créneaux de l’apéritif et surtout des solutions repas, boostés par la montée du nomadisme alimentaire et l’hybridation des modèles entre distribution et restauration. Les marques devront toutefois s’adapter au contexte économique actuel.

La hausse du nomadisme alimentaire, des foyers de taille plus réduite, la déstructuration des repas et la réduction du temps consacré à la confection des repas ont propulsé le marché des produits du snacking à 17,4 milliards d’euros en 2022 en France, tous circuits confondus (dont 75% entre les mains des GSA), d’après les estimations de Xerfi. Mais les experts s’attendent à ce celui-ci subisse quelques ralentissements dans les mois à venir, notamment parce que « les marques de snacking vont devoir s’adapter au nouveau contexte économique. Elles ne pourront plus en effet compter sur la flambée des prix (+20 % en deux ans) pour restaurer leurs marges ». Ainsi l’inflation dans l’alimentaire, qui avait poussé les consommateurs à s’orienter vers des solutions repas moins coûteuses (sandwichs, salades repas et plats préparés individuels), devrait être moins prégnante. On peut donc s’attendre à ce que les prix se stabilisent, voire refluent. « Segment phare du marché avec des ventes proches de 10 milliards en 2023 en GMS, les goûters et encas cèderont du terrain d’ici 2025 pour s’établir à environ 9,3 milliards d’euros », pronostiquent les experts de Xerfi. La croissance des apéritifs (plus de 3 milliards en GMS) pourrait quant à elle demeurer modérée grâce aux nouvelles références vendues plus cher. Quant aux solutions repas, elles devraient en revanche bénéficier d’un environnement porteur pour atteindre les 1,3 milliards à l’horizon 2025 après des ventes record en 2022 et 2023 en grandes surfaces. Dans ces conditions, les majors du secteur – des groupes étrangers pour la plupart – ont d’ailleurs commencé à repenser leurs stratégies ou à revoir leur positionnement. Et parallèlement, les marques sont à l’affût de circuits de distribution alternatifs et de nouveaux points de contact avec le consommateur.

Halo sur le sucré…..

La suite en cliquant sur Source

Source : Entre inflation, déstructuration des repas et essor du mieux-manger, le marché du snacking est à un tournant