Futur de l’alimentation : ce que nous servirons en 2035 en restauration
Que mangerons-nous demain et comment les consommateurs vont-ils se comporter ?
Extrait de l’article paru sur : https://www.snacking.f
La nutrition personnalisée basée sur la responsabilité de chacun aura-t-elle remplacé le plaisir d’un burger double cheese et double bacon en 2035 ? Devrons-nous intégrer des algues pour remplacer la viande ? La livraison va-t-elle s’installer définitivement dans les habitudes d’achat des consommateurs et être (enfin !) rentable ? Nous avons présenté cinq hypothèses à Céline Laisney, directrice du cabinet de veille et de prospective AlimAvenir et coordinatrice de l’étude Vigie Alimentation 2022 éditée par Futuribles qui vient tout juste de paraître. Elle nous livre les fruits de ses analyses, soutenue par l’apport de nombreux experts.

L’enchevêtrement des crises actuelles nous rappelle que l’Histoire de l’alimentation est rarement un long fleuve tranquille, que la prolongation des tendances en cours ne dessine pas toujours le futur le plus probable et que, justement, les ruptures sont fréquentes. Peut-on les anticiper ? Peut-on s’y préparer ? Comment se prémunir des ruptures menaçantes ? Et comment ces crises créent de nouvelles opportunités business pour le secteur du Food Service ? L’étude de 338 pages débute par « la montée du snacking » dont la pratique s’élargit partout dans le monde en n’étant plus l’apanage des U.S. qui ont toujours été la « Snacking Nation ». En préambule, l’étude tient à préciser qu’il n’existe pas vraiment de définition consensuelle du snacking. Les sociologues, comme Jean-Pierre Poulain, notamment, parlent de continuum entre snacks et repas (avec les repas pris sur le pouce ou même durant une activité, et/ou les substituts de repas entre les deux). Pour appréhender le snacking, il convient de savoir ce que les mangeurs considèrent comme de « vrais repas » et donc, en miroir, ce qui, pour eux, n’en fait pas partie. Le phénomène marquant concernant le snacking, réside dans le fait qu’un nombre croissant de personnes et dans divers pays du monde préfèrent faire plusieurs collations que des repas, notamment les millennials (69 %), et les membres de la génération Z (75 %) qui n’ont aucun problème à consommer un repas durant leurs transports en version nomade.

« Nul doute que la montée du snacking présente de nombreux arguments et se rencontre sur tous les continents. Une offre fonctionnelle qui est entrée dans les usages de toutes les générations, pratique, transversale à de nombreux canaux de distribution en plus d’avoir un ticket d’entrée accessible en favorisant la récurrence ». Céline Laisney – AlimAvenir.

En France, plus précisément, l’étude montre que les grignotages en matinée ou en soirée augmentent mais les principaux repas (petit-déjeuner, déjeuner et dîner) restent la norme pour une écrasante majorité de la population. Seulement, ces repas se simplifient et certaines composantes, comme le fromage ou les yaourts, sont davantage consommés à d’autres moments de la journée, comme le goûter et le petit creux de fin de matinée, notamment depuis la généralisation du télétravail post crise sanitaire. « La montée du snacking laisse de nombreuses opportunités pour le foodservice afin de créer de nouveaux produits complémentaires sur tous ces instants de consommation en phase avec le homing. Ce qui le rend aujourd’hui incontournable sur tous les circuits de consommation. » explique Céline Laisney. Nous avons soumis à Céline Laisney cinq hypothèses directement en lien avec l’avenir de nos activités. Certaines de ses réponses risquent de vous surprendre, d’autres, de vous conforter dans vos choix stratégiques…

#1 – L’alimentation est le futur du passeport healthy.

…………………………………………………………………………………………………………………………..

Lire la suite de l’article : https://www.snacking.fr/actualites/6251-Futur-alimentation-ce-que-nous-servirons-en-2035-en-restauration/