
Le bio : la bouée de sauvetage des hypermarchés
Le bio a expliqué 13 % de la croissance de chiffre d’affaires des PGC-FLS en France en 2020. En hypermarchés en revanche, il a contribué à plus d’un tiers de la dynamique du circuit. Le détail avec notre partenaire Nielsen.
2020 et la crise du covid-19 auront coûté cher aux hypermarchés. La désertion des paquebots de la distribution a bridé leur croissance à + 0,7% sur le PGC-FLS sur douze mois arrêtés à début novembre 2020, quand le chiffre d’affaires total France affiche un joyeux + 5,5%.
Selon les données Nielsen, le bio a contribué à 36,1% de la croissance des hypermarchés. Sur les autres circuits, la responsabilité du bio dans la dynamique est bien moins forte. Elle n’a ainsi été par exemple que de 13 % pour les supermarchés et la proximité.
Preuve que même quand tout va mal, la dynamique du bio reste intouchable. Une vraie croissance structurelle.
Le bio en hyper a particulièrement été tiré par les marques nationales qui expliquent les trois quarts de ce soutien. Ailleurs aussi, à l’exception des supermarchés à dominante marque propre, les marques de fabricants sont restées le moteur. Les MDD n’ont jamais dépassé les 45% de contribution à la croissance.
N’allez pas imaginer pour autant que le bio a surperformé dans les gros bouclards. Au contraire, sa croissance s’est limitée à 6% par rapport à l’année précédente quand les autres circuits enregistraient des hausses à deux chiffres. Hormis les supermarchés à dominante marque propre, les hypermarchés sont d’ailleurs le circuit où le poids du bio sur le total PGC-FLS est le plus faible, à 4,5% quand la moyenne nationale s’affiche à 5,2%.
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