
L’impact du second confinement atténué par l’agilité des opérateurs, selon The NPD Group
La restauration s’adapte aux conditions d’exploitation dictées par la crise sanitaire, et cela commence à se voir. The NPD Group anticipe sur le 2ème confinement des pertes moindres pour les opérateurs, même si elles restent conséquentes : -60 à -65% en valeur sur le mois de novembre, contre -84% en avril dernier. Et au-delà de la prévision, c’est le travail d’adaptation qu’elle a supposé qui est mis en avant par la société d’études. La part des visites « à emporter » a ainsi doublé en restauration à table, pesant 35% du total des visites en octobre 2020 entre mars et octobre 2020, contre 17% avant cette période.
Les restaurateurs ces derniers mois ont fait évoluer leur offre vers ce type de commande : ils ont revu la composition des menus, développé le mix produit, travaillé sur les emballages et trouvé de nouvelles manières de communiquer avec les consommateurs pour les informer sur l’évolution de leur offre (via les réseaux sociaux notamment).
Et ils n’ont pas oublié de passer par la case livraison (et souvent plateformes). Chez certains acteurs de la restauration à table, la livraison à domicile a permis d’éviter la fermeture totale en maintenant un certain niveau d’activité. Plusieurs restaurants qui avaient signé avec des agrégateurs pendant le premier confinement ont poursuivi ces partenariats à l’automne.
Résultat : le poids des commandes livrées est passé de 1 % pour la restauration à table avant mars 2020 à 8 % entre mars et octobre 2020, et la tendance se renforce en novembre 2020. « Il est intéressant de constater que ces nouveaux canaux de vente ont continué à fonctionner en parallèle du service à table lors de la réouverture estivale et constituent un moyen de maintenir une source de revenu salvatrice pendant ce deuxième confinement », souligne via communiqué Maria Bertoch, experte Foodservice France au sein de The NPD Group. A noter également : en restauration à table, les commandes en ligne (via une appli, internet ou un menu digital) ont progressé de 1 à 7% entre janvier et octobre 2020.
De façon moins frappante sans doute, mais bien réelle, la restauration rapide s’adapte elle aussi à la nouvelle donne. La vente à emporter y devient prépondérante : alors qu’elle représentait deux tiers des commandes avant le premier confinement, elle atteint 85 % de part de marché entre mars et octobre 2020.Article de YANNICK NODIN – A retrouver en cliquant sur Source
Source : L’impact du second confinement atténué par l’agilité des opérateurs, selon The NPD Group