
Magnum, Carte d’Or et Ben & Jerry’s en Bourse d’ici la fin de l’année
Pour la scission annoncée de son pôle glace, Unilever a opté pour une cotation à Amsterdam, qui sera sa place phare, mais aussi à Londres et New York. Au printemps 2024, la valorisation des activités de glaces était estimée autour de 17 à 18 milliards d’euros.
La scission entre Unilever et son pôle de glaces se précise. Elle se fera bien grâce à une cotation en Bourse, vue comme le scénario le plus probable en mars 2024 au moment où le groupe de grande consommation avait annoncé son intention de s’en séparer. La piste, un temps évoquée, d’une cession à des fonds d’investissement n’a finalement pas abouti.
L’entité regroupant Magnum, Carte d’Or ou Ben & Jerry’s doit arriver d’ici la fin de 2025 à la fois sur les places d’Amsterdam, de Londres et de New York, a indiqué Unilever en présentant ses résultats pour 2024. Avec Amsterdam, où elle a son siège, en figure de proue.
Un nouveau patron pour le pôle glace
Un nouveau patron du pôle glace a été nommé : Jean-François van Boxmeer, un spécialiste de l’industrie agroalimentaire. Il avait notamment dirigé Heineken durant quinze ans.
L’entrée en Bourse sera une étape phare dans la vaste transformation engagée à son arrivée par le PDG d’Unilever, Hein Schumacher, pour redynamiser le groupe. Au printemps 2024, au moment de l’annonce de la scission, la valorisation des activités de glaces était estimée autour de 17 à 18 milliards d’euros.
Lire aussi :
Même si elles se sont redressées grâce à une amélioration de la chaîne d’approvisionnement et au bon usage de la promotion, les glaces n’affichent pas les mêmes performances que la beauté et le bien-être. Elles font aussi partie des produits qui souffrent le plus de la hausse des prix des matières premières, en particulier avec le cacao et le lait. En 2024, leur chiffre d’affaires a atteint 8,3 milliards d’euros, en hausse de 4,5 %. Pour comparaison, celui de la division beauté et bien-être était de 5,5 %, à 13,2 milliards.
Au total, Unilever a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 60,8 milliards de dollars, en croissance de 1,9 %. Pour le premier semestre 2025, le spécialiste de la grande consommation, qui aura achevé à la fin 2025 les 7.500 suppressions de postes qu’il avait annoncées, table sur une croissance ralentie, à l’image du dernier trimestre 2024. Des perspectives qui ont contribué à faire reculer le titre d’Unilever à la mi-journée de près de 7 % à la Bourse de Londres, son premier lieu de cotation.
Par Clotilde Briard – A retrouver en cliquant sur Source
Source : https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/magnum-carte-dor-et-ben-jerrys-en-bourse-dici-la-fin-de-lannee-2148586