Selon Olivier Dauvers et Capital, la chaîne russe de magasins de hard-discount Mere pourrait s’implanter en France d’ici à la fin de l’année. Trois villes seraient ciblées dans un premier temps, dans les Hauts-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes.
Mere est une filiale du groupe russe Svetofor qui possède plus de 3.000 magasins discount. Né en 2009, le distributeur est présent sous cette enseigne en Russie, en Biélorussie, au Kazakhstan et en Chine. Depuis 2018, il déploie l’enseigne Mere en Europe : Ukraine, Lituanie, Lettonie, Pologne, Roumanie, Allemagne.
Deux premiers Mere viennent d’ouvrir leurs portes en Espagne, près de Madrid et de Valence. L’enseigne a aussi des visées sur la Bulgarie, la Grèce, la Grande-Bretagne, l’Autriche, l’Italie et la Belgique où dix magasins seraient prévus cette année. Sur son site belge, Mere indique rechercher des locaux d’une surface de 750 à 1.200 m².
Profiter de la montée en gamme de Lidl et Aldi
Comme Lidl et Aldi lors de leur arrivée en France, Mere, qui promet les prix les plus bas du marché, mise sur des coûts de fonctionnement rabotés. Dans ses magasins à la présentation ultra-basique type entrepôt sans faux-plafond, les produits sont présentés sur des racks, dans des bacs de fouille ou directement sur palettes (voir ici la galerie de photos sur le site de Mere). Les produits frais sont regroupés dans un petit local réfrigéré.
La nature ayant horreur du vide, Mere espère probablement que la montée en gamme de Lidl et de Aldi lui permettra d’occuper le terrain laissé quasi-vacant du hard-discount alimentaire pur et dur. Sur son site belge, Mere prévient les fournisseurs qu’il «ne prend en compte que les propositions de produits économiques ou milieu de gamme».
Sur le circuit des supérettes, un autre distributeur russe avait déjà annoncé son intention de s’implanter prochainement en France : VkusVill.
Article de Frédéric Carluer-Lossouarn – A retrouver en cliquant sur Source