Selon les chiffres Nielsen, la consommation française de spiritueux continue de baisser en volume à 307 millions de litres, toujours dominée par les whiskies, les anisés et les rhums qui représentent près de 75 % de la consommation. Les ventes en grande distribution montrent une relative stabilité en volume (278 millions de litres, soit -0,03%), tandis que les ventes en CHR, qui représentent un peu plus de 10 % des ventes avec 28 millions de litres, baissent plus fortement en volume (- 3,5 %) mais montrent en revanche une valorisation plus importante qu’en GMS (+ 5 % vs + 0,9 %). Depuis quelques années, les tendances de consommation évoluent. Ainsi, on observe depuis deux ans une forte croissance des catégories rhum et gin, aussi bien en grande distribution qu’en CHR. Les amers (bitters)
retrouvent également une dynamique positive, portés par le succès des cocktails. La tendance de prémiumisation se confirme avec une montée en gamme et une segmentation des différentes catégories.
« Dans un contexte économique difficile, les producteurs et distributeurs de spiritueux ont toutefois réussi à maintenir leur position sur le marché français grâce à la montée en gamme de leurs produits. Aujourd’hui, la croissance de la filière s’appuie essentiellement sur l’activité à l’exportation », commente la Fédération française des spiritueux.
Spiritueux : la tendance de prémiumisation se confirme
