Le géant américain va fermer 150 cafés dans les douze prochains mois. Et augmenter de 10 milliards de dollars la rémunération de ses actionnaires.

Kevin Johnson impose sa patte.  Désormais seul aux commandes de Strabucks, après le départ de son fondateur Hopward Schultz, le patron du géant américain veut accélérer sa transformation et faire plus d’économies. Une politique qui passe notamment par une accélération des fermetures des cafés les moins rentables.

Le groupe de Seattle a ainsi annoncé mardi la fermeture de 150 cafés dans les douze prochains mois, contre un peu moins de 50 précédemment. Le groupe vise les boutiques les moins rentables dans les grandes villes, des zones géographiques que le géant domine.

Un solde qui reste positif

Le géant américain n’a pas précisé si ces fermetures d’établissements allaient s’accompagner de suppressions d’emplois. Expliquant juste qu’il allait désormais donner un coup de fouet à l’innovation pour neutraliser la concurrence.

Starbucks, qui garde quand même un solde positif de créations de cafés notamment grâce aux nouvelles boutiques du Midwest, est pris en étau dans les grandes métropoles par, d’un côté, les cafés haut de gamme et, de l’autre, les chaînes de fast-food, comme McDonald’s, qui ont étoffé leur offre petit-déjeuner.

 10 milliards de plus aux actionnaires

Starbucks table sur une hausse de 1 % de ses ventes mondiales à périmètre de magasins comparable au troisième trimestre en cours. Ce qui est en dessous des attentes des analystes financiers (+3 %).

La chaîne de cafés a par ailleurs indiqué qu’elle allait redistribuer au total 25 milliards de dollars (21,6 milliards d’euros) à ses actionnaires sous la forme de rachats de ses propres actions. Soit 10 milliards de plus que ce qu’elle avait annoncé le 2 novembre.