Un troisième trimestre 2024 en demi-teinte pour la restauration

Un troisième trimestre 2024 en demi-teinte pour la restauration

Selon la BPCE, la restauration à table semble actuellement plus performante que les fast food.

Si la restauration rapide montre des signes de difficulté, les établissements plus classiques résistent bien, selon l’analyse de la BPCE.

Dans un contexte macroéconomique toujours complexe, la restauration semble faire preuve de davantage de résistance que de nombreux autres secteurs d’activité. Selon Alain Tourdjman, directeur études et prospective du groupe BPCE, la situation économique globale est marquée tout à la fois par une activité qui résiste aux changements violents (pénuries énergétiques, inflation et hausses de taux, guerre en Ukraine…) et par les contraintes de l’inflation et de ses conséquences tout autant que par l’héritage de la crise covid.

Ainsi l’étude met en lumière la défaillance, tout secteur d’activité confondu, de près de 65 000 entreprises sur les 12 derniers mois (+14% par rapport à 2023), ce qui représente une hausse de 24% par rapport à 2019 (plus de 13 000 défaillances sur le 3ème trimestre 2024). Dans ce contexte, l’hébergement et la restauration (n’)affichent au total (que) 8 528 défaillances, soit une hausse de 21% par rapport à 2019. Mais comme le notent les auteurs de l’étude, « l’exposition sectorielle reste très disparate, la restauration rapide étant en difficulté ainsi que les traiteurs (708 défaillances au 3ème trimestre), quand la restauration classique se montre plus résiliente ». Quant aux nouvelles entreprises, elles semblent plus épargnées que les autres.

Pour l’année 2025, la BPCE s’attend, tout secteur confondu, au maintien à un niveau élevé des défaillances d’entreprises.

Par AGNÈS DELCOURT – A retrouver en cliquant sur Source

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