
– 40 % pour la restauration rapide cet automne sur un marché global qui perd 27,3 md€ de CA sur 2020
Extrait de l’article paru sur https://www.snacking.fr – A retrouver en cliquant sur Source
Après l’embellie estivale, le 2e choc de l’automne a encore créé de fortes secousses dans la branche qui a replongé de 54 % en novembre, plombée par la restauration avec service à table en chute de 85 %. Une perte de CA de 5,9 mds de CA a été enregistrée sur les deux derniers mois portant le manque à gagner, selon la 5e Revue Stratégique de Food Service vision, sur l’année à 27,3 md€, soit une baisse de 34 % de l’activité en 2020. Pour la restauration commerciale seule, c’est – 42 % sur l’année, en cumul.Dans cette 5e Revue Stratégique, Food Service dresse l’état des lieux de la situation à fin novembre avec une vision par segment et les perspectives potentielles du marché pour les mois à venir. S’il porte un regard sur les attentes des consommateurs en cette fin d’année, le cabinet cite quelques-uns des leviers qui pourraient permettre aux restaurateurs de trouver de poches de croissance pour les fêtes et dresse deux scénarii pour 2021. Premier grand constat, l’activité a clairement rechuté après l’été. Si la période estivale enregistrait une baisse globale de 17 %, septembre affichait – 18 % tandis que le couvre-feu d’octobre a figé le business qui a fléchi de 29 % en octobre et de 54 % en novembre, tous segments confondus. Deux derniers mois qui ont coûté 5,9 md€ de CA perdu soit près de 22 % de la chute annuelle d’activité qui, selon les estimations croisées de Food Service Vision se situerait à 27,3 md€ en cumul annuel.
Des reculs à géométrie variable
Si les commerces alternatifs, proxi/GMS ont mieux résisté (- 1 ; – 4 et – 10 %) sur les trois derniers mois, tout comme certains segments de la restauration collective restés actifs comme la santé ou encore les écoles et les collèges qui avaient repris du service, en revanche, la restauration d’entreprise trinque, pénalisée par le télétravail et l’assèchement de certaines zones tertiaires. Grande perdante de ce nouveau coup d’arrêt, la restauration commerciale qui avait enregistré cet été, une forte reprise d’activité boostée par le tourisme français. De – 22 % pendant l’été, le fossé s’est creusé dès septembre ( – 26 %) pour s’agrandir à – 39 % en octobre puis 75 % en novembre. A y regarder de près, le plus fort tribut est payé par la restauration avec service à table qui abandonne 85 % en novembre alors que la restauration rapide, ne perd « que » 40 %.
La carte des flux a fonctionné en îlots de résistance et types de consommation notamment autour des actifs et des métiers qui ne peuvent pas être télétravaillés », François Blouin, président de Food Service Vision
Comme le souligne Food Service Vision, c’est la restauration hors du restaurant, en l’occurrence la VAE et la livraison qui ont été au cœur de la résistance du secteur avec la disparition de flux sur place. « On estime que 1/3 des ventes sont réalisées en livraison (34 %) et 2/3 en VAE (66 %) », indique François Blouin qui rappelle là aussi qu’on n’a perdu « que » 54 % d’activité en novembre contre 80 % au plus fort du premier confinement. Ce qui est dû, à la réouverture des collèges et des lycées d’une part mais aussi à une certaine résilience et une réinvention de la restauration commerciale avec des réseaux restés cette fois-ci plutôt ouvert et une activité VAE et livraison dynamique. 1 français sur 3 a recouru à la VAE au moins une fois, indique la Revue stratégique et 1 sur 4 à la livraison contre 1 sur 5 sur les deux paramètres au premier confinement. Hors crise, François Blouin rappelle que 2/3 des Français fréquentent la VAE tous les mois et 1 Français sur 3 la livraison au moins une fois par mois.
Des Français solidaires de la restauration, un atout
Les résultats d’un petit sondage réalisé dans le cadre de cette 5e étude, permet de confirmer les fortes attentes des Français en matière de restauration. 73 % d’entre eux déclarent avoir envie d’y aller. Et les barrières tombent une à une avec une baisse de l’indice de « peur » mesuré par le cabinet depuis le début de la crise qui a diminué à 36 %. Autre bon signe qui pourrait renforcer la reprise, « 62 % des convives disent soutenir la restauration, notamment indépendante et seraient prêts à payer plus cher des repas à des petites restaurateurs », précise Florence Berger, Manager Associée chez FSV. Sinon, des leviers de CA pourraient d’ores et déjà être activés en cette période des fêtes, malgré la VAE et la livraison. En effet, plus d’1 français sur 3 est intéressé pour acheter son repas de la St Sylvestre chez les restaurateurs. Même engouement pour la possibilité d’offrir des bons d’achats et chèques cadeaux (35 %). « Une poche de consommation dont les restaurateurs auraient tors de se priver, indique Français Blouin qui rappelle les propos de la Banque de France indiquant qu’il existait 130 md€ d’épargne disponible de plus par rapport au premier confinement ».
2 scénarii pour 2021……..
Extrait de l’article paru sur https://www.snacking.fr – A retrouver en cliquant sur Source
Source : – 40 % pour la restauration rapide cet automne sur un marché global qui perd 27,3 md€ de CA sur 2020