Réemploi : une coalition d’opérateurs de vins et spiritueux voit le jour

Plutôt en retrait jusque-là sur le sujet du réemploi des bouteilles, la filière des vins et spiritueux s’organise pour passer à la vitesse supérieure. Neuf acteurs majeurs du secteur ont en effet créé une coalition afin d’avancer main dans la main sur le sujet.

Ils brillaient jusque-là par leur absence. Alors que le coup d’envoi de l’expérimentation ReUse a été donné dans quatre régions françaises le 12 juin dernier sans les opérateurs de vins et spiritueux, certains d’entre eux ont lancé une première réplique timide. En effet, une coalition vient de voir le jour, rassemblant sept sociétés d’envergure, à savoir Campari France , Giffard , Moët Hennessy , Pernod Ricard , Rémy Cointreau , Cordier et Marie Brizard Wine & Spirits .

Les deux dernières citées étaient jusqu’ici les seules à intégrer des démarches de réemploi, en l’occurrence avec l’opérateur spécialisé Loop . Lequel fait partie de ce nouveau projet. Deux distributeurs de la consommation hors domicile, France Boissons et Richard Vins et Spiritueux , ont également rejoint cette grande coalition qui est pilotée par Circul’R et Eco in Pack . Le tout est soutenu financièrement par Citeo et l’ Adelphe .

Un projet pilote à venir

Pour la partie GMS, l’idée sera donc de s’appuyer sur le réseau de plus de 300 points de vente de Loop, acteur implanté partout en France, principalement en Île-de-France et dans l’Ouest. « L’objectif de la coalition est clair : expérimenter de manière collective et coordonnée un modèle de réemploi des bouteilles en verre, avec la perspective – pour les entreprises qui le souhaitent – de le déployer à plus grande échelle » , indique le communiqué de presse qui précise que « la coalition étudiera, dans les mois à venir, des thématiques autour du développement d’une offre adaptée, la modélisation économique, l’optimisation logistique, la création d’un parcours client fluide et l’acceptabilité des solutions par les consommateurs. »

Le projet pilote pour tester le modèle ne risque donc pas de voir le jour tout de suite. Preuve que les opérateurs des vins et spiritueux se montrent volontaires, mais peu pressés à l’heure où la consigne pour réemploi passe à l’échelle.

Par Ugo Brusetti – A retrouver en cliquant sur Source

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