Ce qu’il faut retenir de la dernière étude de SudVinBio sur les consommateurs et les non consommateurs de vins bio
Lors de sa conférence de presse annuelle, le 18 novembre, SudVinbio a présenté les résultats d’une enquête menée par l’ObSoCo sur la perception des vins AB par ceux qui en consomment et ceux qui boivent uniquement des vins conventionnels. Rayon Boissons en extrait six points marquants.
Deux clans. D’un côté les consommateurs de vins bio, de l’autre, ceux qui consomment uniquement des vins conventionnels. L’étude commanditée par SudVinBio à l’ObSoCo, l’Observatoire Société & Consommation, réalisée du 11 au 20 septembre 2025, les montre des points communs, mais aussi des différences notables entre les deux catégories. Voici les principaux enseignements de cette enquête conduite auprès de 2
500 personnes représentatives de la population française. En leur sein, 69 % consomment du vin.
1. La qualité ne fait pas l’unanimité
Pour près des deux tiers des consommateurs de vins bio, ces derniers sont de meilleure qualité. Cette proportion tombe à 40 % pour ceux qui achètent exclusivement des vins conventionnels. Ils sont aussi 41 % à être indécis sur cette notion.
2. Même chose pour le goût et le rapport qualité-prix
Les aficionados de vins bio sont 65 % à penser que ces produits ont meilleur goût et ont un meilleur rapport qualité-prix. Au sein des non-consommateurs, ils ne sont que 16 % à penser que les vins AB ont meilleur goût. La moitié d’entre eux sont indécis sur cette notion.
3. L’environnement, autre facteur de dissociation
À 84 %, les consommateurs de vins bio estiment que ces derniers sont plus respectueux de l’environnement versus 44 % pour les consommateurs exclusifs de vins conventionnels. 80 % d’entre eux jugent aussi qu’ils sont plus favorables à la biodiversité, versus 50 % et 79 % meilleurs pour la qualité de l’eau contre 38 %.
4. Les non-consommateurs butent sur le prix
59 % de ceux qui ne consomment pas des vins bio les considèrent comme cher et difficilement accessibles. Ils sont en outre 40 % à mettre en avant le mauvais rapport qualité-prix de l’offre.
5. Les adeptes des vins bio sont plus ouverts au no low
49 % des buveurs de vins bio déclarent remplacer « de temps en temps » la consommation de boissons alcoolisées par des produits sans alcool ou à faible teneur en alcool. Cette part s’élève à 33 % chez les buveurs conventionnels.
6. Les acheteurs de vins bio font passer la qualité avant le prix
62 % des consommateurs de vins bio indiquent privilégier plus souvent la qualité que le prix dans leurs achats alimentaires, contre 44 % pour les personnes buvant exclusivement des vins conventionnels. 56 % d’entre elles indiquent ainsi faire des sacrifices sur la qualité pour minimiser leur budget.
Par Chantal Sarrazin – A retrouver en cliquant sur Source
