Quel bilan tirez-vous de l’année 2022 ?
On s’attendait à ce très beau chiffre d’affaires de 284 millions d’euros (+15,84% par rapport à 2019), porté par un rythme d’ouvertures soutenu : avec 29 nouvelles unités, nous sommes à 225 établissements sur le territoire. Cela est aussi lié à nos horaires étendus, de 6h 30 à 20h. Même si nous restons une boulangerie, nous devenons un lieu de rendez-vous.

Comment travaillez-vous l’offre pour couvrir au maximum les moments de consommation ?
90% de nos boulangeries ont un espace de restauration assise, avec une capacité variable, d’une moyenne de 45 places (pour un CA moyen de 1,4 M€). A date, les unités ouvertes se concentrent sur les zones commerciales ou de bureaux, mais aussi les axes à fort trafic domicile-travail, pas encore trop en zone urbaine. Nous avons enrichi l’offre du matin et le déjeuner est porté par l’activité pizza, et nous proposons des goûter et boissons gourmandes tout au long de la journée. Il nous semble très important de soigner l’offre de boissons, qui permet de développer des occasions de consommation. Nous formons donc des baristas dans nos équipes.

La formation, c’est un gros sujet pour Ange…
Nous avons pris a pris le taureau par les cornes il y a deux ans, avec l’envie de centre de formations pour nos équipes et les candidats. Après Aix et Lille, nous ouvrirons cette année à Bordeaux et Paris. Il y a un réel enjeu, ça nous permet de former à nos valeurs, et de disposer d’un vivier ; pour les candidats c’est uns solution clés en main puisqu’ils ont d’office en poste en alternance. C’est un investissement à  long terme, qui va faciliter les ouvertures, comme un service additionnel pour les franchisés et les candidats.

Justement, quelles sont prévisions pour 2023 ?
Nous allons ouvrir une trentaine d’unités, et nous continuons de nous développer au Canada, où nous avons ouvert notre première boulangerie il y a quatre ans maintenant, avec un concept identique mais un positionnement un peu plus premium. En France, nous allons continuer à travailler nos offres, avec deux cartes annuelles en snacking. Nous allons également segmenter notre offre de tartes, avec une proposition plus premium le week-end. L’idée étant de contribuer au repeat.

Par AMÉLIE RIBEROLLE – A retrouver en cliquant sur Source