
Après Bruxelles, Central Kitchen prépare son déploiement en France
Tout juste auréolée du prestigieux prix A’Design Award & Competition dans la catégorie Graphisme, illustration et communication visuelle, la marque virtuelle K-Chic, spécialiste du poulet frit coréen, prépare son arrivée en France. Arrivée que Central Kitchen, qui l’opère à Bruxelles, ainsi que Damn Damn Noodles, Double Dragon, Bim Bam Boum, Kim Sum, et Honigiri, toutes positionnées sur des spécialités asiatiques, prévoit d’ici la fin de l’année à Paris. « Nos marques virtuelles sont nées en 2019 d’un travail d’adaptation de l’offre de nos 4 restaurants physiques, Dam Sum sur la gastronomie chinoise et Can Tho, cantine vietnamienne, avec un accueil immédiat sur les plateformes à cette proposition », explique Damien Toulouse, CEO de Central Kitchen. Des marques travaillées depuis les cuisines des restaurants, qui ont rapidement performées en livraison, réalisant 600 000 euros de chiffre d’affaires l’année dernière, sur un marché bruxellois friand de restauration chez-soi, mais très loin des volumes parisiens.
Paris où Central Kitchen, en pleine levée de fonds, ambitionne de prendre des positions, forte de son portefeuille de marques sur des catégories précises, et exécutées authentiquement. « Ce que nous proposons, nous le cuisinons, dans un respect des gestes, des recettes, du sourcing. Nos onigiris sont réalisés à la main, la farine utilisée pour frire nos poulets vient de Corée. Cela nous a aidé à performer sur les plateformes à Bruxelles, avec par exemple une note à 4,8 points sur les bimbimbaps de Bim Bam Boum, cela va être aussi un atout à faire valoir dans l’Hexagone. » Après sa première implantation dans la capitale, Central Kitchen en prévoit 5-6 pour 2023, à Paris mais aussi dans les plus grosses agglomérations françaises, et en Italie, en commençant par Milan. Au total, ce ne sont pas moins de 40 dark kitchens qui devraient ouvrir en propre dans les 4 prochaines années.
Sur quel format ? Dans un premier temps, c’est d’abord un modèle dédié livraison, visant entre 600 et 750 000 euros de chiffre d’affaires annuel, que compte opérer Central Kitchen. « Nous connaissons nos performances en dark kitchen, avec un branding et des construction de menu éprouvées, c’est l’hypothèse de départ la moins risquée. Mais suivant les opportunités, les marchés locaux, il peut être intéressant sur certaines de nos marques, notamment celles dont les produits peuvent être réchauffés, d’opérer en bright kitchens, en food-court très compacts captant des flux piétons. » A suivre.
Par YANNICK NODIN – A retrouver en cliquant sur Source – https://www.neorestauration.com
Source : Après Bruxelles, Central Kitchen prépare son déploiement en France