Inflation : les boissons s’en sortent beaucoup mieux que le reste des PGC
En novembre 2022, l’inflation a atteint + 12 % dans l’alimentaire d’après le baromètre d’IRI. Les boissons (hors vins) restent de loin le rayon le moins touché des PGC avec une hausse de + 6,5 %, très loin du frais libre-service qui frôle + 15 %.
2022 restera une année exceptionnelle ! Selon le baromètre IRI Vision, les prix ont littéralement explosé cette année. En novembre 2022, l’inflation à un an, dans l’alimentaire et le petit bazar, atteint désormais + 12 %. Soit presque trois fois plus qu’en mai dernier. La courbe ne cesse de progresser avec une augmentation de trois points entre septembre et novembre 2023. Et les prévisions ne sont guère réjouissantes à entendre les distributeurs comme Michel-Edouard Leclerc et Dominique Schelcher qui alertent sur les hausses de tarifs communiquées par les fournisseurs pour le round des négociations 2023.
Sur les PGC, les boissons (hors vins) tirent clairement leur épingle du jeu avec une hausse près de deux fois inférieures à celle de l’alimentaire: + 6,5 %. Dans le détail, les boissons sans alcool et les bières progressent respectivement de + 8,5 % et + 7,8 %. Ce sont les spiritueux et les champagnes qui limitent la casse avec une augmentation de « seulement » + 3,7 %.
Au niveau des catégories de produits, le rayon liquides se distingue par une envolée moins forte des PVC des MDD et des premiers prix (au-dessus de + 8 %). Et ce, avec assez peu de différences avec les marques nationales (MN) : + 6,2 %.
À titre de comparaison, les écarts entre les gammes des distributeurs et les grandes signatures sont beaucoup plus importants au niveau du total des produits frais libre-service : + 13,2 % pour les MN, + 16,6 % pour les MDD et + 20 % pour les premiers prix. Au global, le frais LS se hisse en tête des rayons les plus touchés avec un accroissement des tarifs de + 14,8 %. De leur côté, les prix de l’épicerie augmentent en moyenne de + 12,5 %.
Source : https://www.rayon-boissons.com/distribution/inflation-les-boissons-s-en-sortent-beaucoup-mieux-que-le-reste-des-pgc