
La colère est montée d’un cran chez les cafetiers et restaurateurs après le projet de loi pass sanitaire
Extrait de l’article paru sur https://www.snacking.fr/ – A retrouver complet en cliquant sur SourceLe président du Groupement des Indépendants Didier Chenet, qui a fait parvenir un courrier au Premier ministre ce mercredi 15 juillet co-signé avec l’Umih, le GNC, et le SNRTC, ne cache pas son inquiétude après la publication de l’avant-projet de loi impliquant la responsabilité directe des cafetiers et restaurateurs dans le contrôle des pass sanitaires des clients et salariés sous peine de sanctions « disproportionnées ». Se faisant l’écho de la colère des professionnels, les organisations professionnelles réclament un délai de mise en œuvre pour les salariés et que la responsabilité des professionnels ne soit pas engagée du fait des clients. Elles ont également demandé un engagement immédiat du Gouvernement pour au besoin adapter l’accompagnement financier des entreprises du secteur.La grogne monte chez les cafetiers et restaurateurs après la fuite ces derniers jours du contenu de l’avant-projet de loi sur la mise en place du pass sanitaire dans les établissements recevant du public. Ce texte, qui doit être examiné officiellement ce lundi 19 juillet au Conseil des ministres, engage clairement leurs responsabilités dans la mise en place et le contrôle des clients et salariés. Si une tolérance jusqu’à la fin août a d’ores et déjà été actée pour les salariés, les clients devront en effet ainsi être en mesure de présenter un passeport vaccinal complet, ou à défaut un test PCR datant de moins de 3 jours, pour pouvoir accéder à leurs établissements.
C’est surtout la divulgation des peines encourues par les gérants de ces lieux, que le président du GNI Didier Chenet, juge clairement « disproportionnées » par les gérants de ces lieux qui a fait grimper d’un cran la « colère » des exploitants. En effet, l’amende pourrait aller jusqu’à 45 000 € et un an d’emprisonnement ! « La publication sur internet du projet de Loi ayant pour objet de fixer ces modalités a suscité une nouvelle vague de réactions légitimes », a ainsi indiqué Didier Chenet, qui ne remet toutefois pas en cause la mise en place de ce pass sanitaire pour éviter de nouvelles mesures de fermetures plus strictes. « Avant même l’intervention du Président de la République […], je me suis exprimé afin d’accepter la mise en place d’un tel dispositif s’il devait être l’ultime et unique recours à des mesures plus drastiques comme un couvre-feu, un confinement ou pire une fermeture administrative », tient-il à rappeler.
Un dispositif « ni possible, ni acceptable »
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