0602872154808_web_tete.jpgLa Pataterie remet le couvert

Reprise fin 2017, la chaîne en franchise spécialisée dans la cuisine de la pomme de terre a fait monter en gamme son offre et s’est offert comme ambassadeur un chef médiatique, Norbert Tarayre. Elle dévoile un nouveau concept.

 

Dans la nouvelle version de La Pataterie, qui sera visible d’abord à Avrainville dans l’Essonne, le mobilier s’adapte à divers modes de consommation au restaurant. (La Pataterie)

Dans la nouvelle version de La Pataterie, cette chaîne de restaurant spécialisée dans la cuisine de la pomme de terre comme son nom l’indique, différentes ambiances coexistent et le mobilier s’adapte à divers modes de consommation : un coin avec cheminée, canapés et poufs rappelle l’atmosphère de la maison ; un espace plus en hauteur davantage tourné vers l’afterwork. « Les attentes se sont diversifiées. L’apéritif dînatoire, autour d’entrées à partager, est monté en puissance », relève le PDG de l’enseigne, Michael Cottin.

La partie restauration plus classique s’habille d’étagères chargées de livres et dispose d’un mobilier confortable. Les lieux gardent un coin enfant significatif, les juniors représentant 11 % des clients. Le nouveau concept, mené avec l’agence Where is Brian ?, sera d’abord visible à partir du jeudi 12 mars à Avrainville dans l’Essonne, un restaurant qui a été revisité. En mai, un nouvel établissement sur ce modèle s’ouvrira près de Nancy.

Retour de la croissance

Depuis sa reprise fin 2017 par Verdoso et Smartholding , dont l’offre avait été retenue par le tribunal de commerce de Limoges après une période de multiplication trop rapide des établissements , l’enseigne a retrouvé des couleurs. L’an dernier, elle a enregistré un retour à la croissance, avec un chiffre d’affaires de 68,2 millions d’euros hors taxes, en hausse de 1,05 %. Sur un périmètre comparable de 90 restaurants, sur les 92 existants en France tous en franchise auxquels s’ajoutent deux entités en Belgique, plus de 50 progressent. Au total, la chaîne a servi plus de 4,3 millions de repas

Le travail sur la carte a porté sur une montée en gamme. « La pomme de terre a pour atout d’être un produit universel, végétarien et sans gluten, parlant à toutes les générations », constate Michael Cottin, très disert sur tous les plats. L’enseigne, née en 1996, a longtemps lié son image à la pomme de terre au four. Elle a depuis étendu son champ d’action.

Des desserts très commandés

La Pataterie s’est offert comme ambassadeur un chef médiatique, Norbert Tarayre, animateur d’émissions notamment sur M6, qui a introduit de nouvelles recettes. « Sur un marché très concurrentiel, il faut innover pour proposer des plats que l’on ne trouve pas ailleurs et continuer à séduire des clients qui voient en permanence de nouveaux restaurants s’ouvrir. Les exigences en matière alimentaire se sont accrues », souligne le dirigeant. La carte d’été misera notamment sur des salades copieuses, les bowls amandine déclinés en plusieurs recettes.

Autre particularité de l’enseigne, elle est une grande vendeuse de desserts, avec un taux de prise de 60 %. Un succès qu’elle attribue en particulier à un choix aussi large que pour les plats.

Après un gel pendant deux ans, son développement reprend. Le souhait est d’ouvrir 5 à 10 restaurants par an, avec pour objectif un réseau de 115 à 120 sites en 2025 et 5 millions de clients.

Article de Clotilde Briard – Les Echos. A retrouver en cliquant sur Source

Source : La Pataterie remet le couvert | Les Echos