Selon l’étude trimestrielle de la société Altares sur les défaillances et sauvegardes d’entreprises, la sinistralité des entreprises recule de 3,9 % sur le 1er trimestre 2017 (vs T1 2016) dont 17 % pour les seules PME. Le nombre d’emplois menacés tombe sous 44 500, loin des 73 700 emplois comptabilisés au 1er trimestre 2009.
« En 2016, l’indicateur des défaillances d’entreprises avait déjà donné toute la mesure d’une reprise de l’économie réelle que le chiffre d’une croissance poussive (1,1 %) semblait vouloir tempérer ; le nombre des ouvertures de procédures collectives retombait enfin, et largement, sous le plancher des 60 000 défaillances annuelles (58 000) pour la première fois depuis début 2009 », rappelle ainsi Thierry Millon, directeur des études Altares.
Les plus petites entreprises toujours très touchées
A noter toutefois que la sinistralité des plus petites entreprises ne recule pas. Les trois quarts des jugements sont en effet prononcés sur des entreprises de moins de trois salariés, soit environ 11 700 structures, comme un an plus tôt. Stable pour les microentreprises, la tendance est en revanche très nette pour les PME. Au-delà de 10 salariés, les PME enregistrent une baisse du nombre de défaillances de plus de 17 %.
Pour leur part, les CHR enregistrent un recul des défaillances de 4,5 %. Cela est particulièrement sensible en hébergement (avec – 7,7 %) et en restauration (avec – 5,8 %) dont la restauration traditionnelle (- 6,9 %) et la restauration rapide (- 4,6 %). Les débits de boissons voient en revanche leur taux de défaillances progresser (+ 3,1 %).
La sinistralité des CHR recule de 4,5 % au 1er trimestre
