Les jeunes entreprises intégrant la nouvelle promotion de Smart Food Paris illustrent les grandes tendances de notre manière de nous nourrir demain.

Les jeunes pousses redessinent progressivement le paysage de l’alimentaire. Et les lieux les soutenant aident à cartographier ce que sera notre manière de nous nourrir demain. A l’instar de Smart Food Paris, la plate-forme d’incubation et d’innovation spécialisée dans ce domaine de Paris & Co, l’agence de développement économique et d’innovation de la capitale. Elle a inauguré lundi 8 octobre dans le XXe arrondissement son Smart Food Lab disposant notamment du plus grand équipement de cuisine professionnelle mutualisé de France. Servant aux lauréats, cette dernière est aussi ouverte à d’autres entreprises. « C’est un lieu où pourront venir les innovateurs travaillant sur des produits liés à l’alimentation. Il permettra d’organiser des shooting photo ou vidéo mais aussi de réunir des panels de consommateurs », détaille Clément Chevrette, responsable de Smart Food Paris.

Les 15 start-up intégrant la troisième promotion sont emblématiques des tendances en train de s’installer.  Les fermes urbaines ont le vent en poupe. Deux entreprises sont dans cette mouvance. Cueillette Urbaine mise sur le potager participatif d’entreprise ou l’installation de fermes pouvant être associées à un restaurant ou un supermarché. Et Le Paysan urbain, qui veut développer des fermes économiquement viables mais aussi socialement responsables.

De la ferme urbaine aux boissons

Autre piste :  les boissons nouvelle génération en plein boom. Jubiles s’est installé sur le créneau déjà très actif des jus bio mais aussi sur celui du kombucha, boisson pétillante née en Chine. Tandis que Gallimaté mise sur une gamme à base de maté. Et que Supernature revisite le bouillon.

Aveine s’est installé, lui, sur un créneau bien à part autour des produits et services améliorant la dégustation de vin. Son premier produit est un aérateur innovant. Parmi les autres entreprises sélectionnées figurent aussi bien L’Atelier du miel que des solutions comme WeBar, application pour passer commande et payer sur son smartphone. Les start-up autour de l’alimentaire font en effet le grand écart entre nature et technologie.