Les Français de plus en plus slowfood-sensibles

Alors que nos concitoyens attestent chaque jour un peu plus leur volonté de manger mieux, plus local et plus sain, ils se tournent davantage vers une alimentation plus durable, éthique et écologique et sont plus sensibles à la mouvance slowfood.

Qui a dit que le slowfooding n’était qu’une affaire italienne ?

Même si le mouvement est né là-bas initié par Carlo Pétrini à la fin des années 80 en réaction au fast food, les Français tout comme certains cuisiniers se montrent de plus en plus intéressés par le mouvement Slow Food. Si l’on en croit une étude Arcade Research qui vient de sortir « Quantification, tendances, typologie de consommateurs et opportunités d’innovations »,  3 Français sur 10 sont convaincus et engagés même si le terme de Slow fooding connaît un déficit de notoriété avec moins de 2 Français sur 10 qui en ont entendu parler et seul 1 sur 10 sait précisément ce que cela signifie.
Pour autant, selon ce sondage, 50 % des Français se déclarent prêts à ralentir leur mode de vie pour avoir la consommation alimentaire qu’ils souhaitent et ainsi manger mieux. Ce sont les femmes, qui marquent plus d’intérêt, notamment les CSP + et hauts revenus, ainsi que lorsqu’il y a des enfants dans le foyer. Le Slow-fooding est aussi plus marqué chez les consommateurs de poisson. Le panéliste précise aussi dans son rapport de 139 pages, que les Français sont d’abord motivés par la dimension santé qui reste la première motivation d’adhésion au Slow Fooding, devant la recherche d’un équilibre alimentaire et d’une naturalité plus importante.

La santé, la motivation principale des français qui souhaitent « bien manger »

Face à de fortes attentes des consommateurs en termes d’amélioration de l’offre alimentaire en général de la part des marques, Arcane Research suggère aux acteurs de l’industrie de s’orienter vers plus de préceptes dictés par le Slow Fooding en axant prioritairement leurs efforts sur la santé, le durable, le local, la naturalité, la transparence ainsi que les dimensions éthiques et écologiques.

Source : Les Français de plus en plus slowfood-sensibles