Après un regain de dynamisme sur l’année 2017, le marché des boissons en bars, hôtels et restaurants enregistre une baisse de – 1,9 % en volume sur les six premiers mois de l’année 2018 selon Nielsen On Trade. Principales victimes de ce repli, les eaux et les BRSA, pénalisées par un temps morose et un contexte social compliqué.
Mauvaise nouvelle pour les boissons (hors vins et champagnes) distribuées en bars, hôtels et restaurants. D’après l’étude de Nielsen On Trade, la catégorie a enregistré un repli de – 1,9 % en volume et ne progresse que de + 0,5 % en valeur sur les six premiers mois de l’année. Un résultat à mettre sur le compte d’une météo capricieuse et d’un contexte social très perturbé par de multiples grèves.
Parmi les plus touchés, on trouve d’abord les eaux, en recul de – 4,1 %. Les ventes de boissons rafraîchissantes sans alcool (BRSA) régressent également et contribuent à 38 % des pertes sur le semestre. Elles sont principalement pénalisées par les sorties de colas (- 3,5 %) et de jus de fruits (- 3,3 %).
Du côté des spiritueux, la bonne santé du rhum (+ 3,2 %), du gin (+ 20,5 %) ainsi que le rebond de la vodka (+ 0,2 %) n’auront pas suffi à bien orienter la catégorie, qui affiche des volumes en recul de – 0,8 %.
Enfin la bière connaît un léger repli de – 0,2 %. Si le cœur de marché et les mousses entrées de gamme sont en déclin, les bières de spécialités restent la « locomotive du secteur » avec une croissance de + 4,5 %.
Pour Mathieu André, directeur de Nielsen On Trade, « le bilan ne pourra se faire qu’à l’aune des résultats de cet été. L’euphorie de la Coupe du Monde et le bel été caniculaire viendront certainement contrebalancer le repli observé jusqu’ici. »