Restauration collective: nouvelle étape vers des repas de qualité

Le gouvernement a installé le Conseil national de la restauration collective, grâce auquel 50% des produits alimentaires dans les cantines d’ici 2022 seront des produits de qualité.

Les cantines ne peuvent plus servir une alimentation médiocre. C’est le voeu d’ Emmanuel Macron. Et il été traduit dans plusieurs dispositions de l a loi sur l’alimentation (Egalim) adoptée le 2 octobre par les députés . A charge pour le Conseil national de la restauration collective (CNRC) de faciliter leur mise en oeuvre. Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture, l’a installé ce mercredi avec à sa tête Mireille Riou-Canals, conseillère maître à la Cour des comptes.

Labels et bio

Instance de concertation, la mission du CNRC «contribuera à atteindre d’ici 2022 un taux de 50% d’approvisionnement des cantines en produits de qualité, locaux, durables, porteurs de labels ou d’appellations ».  L’ambition affichée est qu’un cinquième de ces volumes soit bio .

Dès le 1er janvier 2020, les responsables des cantines devront informer les usagers de la part que représentent ces produits dans les repas proposés. Les collectivités qui le souhaitent pourront rendre obligatoire l’affichage de la composition des repas dans les services de restauration dont elles ont la charge.

Menus végétariens

Dès 2020 aussi, les bouteilles en plastique seront interdites dans les cantines scolaires au profit de «matériaux inertes » et le plus possible du verre. Une disposition non applicable aux endroits qui ne recevraient pas d’eau potable. De la même façon, les contenants de cuisson ou de réchauffe en plastique seront proscrits dans les cantines mais à une échéance un peu plus lointaine, en 2025.

Pendant deux ans les cantines scolaires devront à titre expérimental «proposer au moins une fois par semaine  un menu végétarien ». Une façon, dit le texte de loi, «d’évaluer l’impact de ce type de nourriture sur le gaspillage alimentaire ». En effet, la viande, le poisson et les oeufs sont responsables de 50% du gaspillage à l’école.

Le CNRC aura aussi la responsabilité de l’éducation alimentaire.