Selon le baromètre Edenred, le prix devient le premier critère de choix pour la pause-déjeuner des salariés français
Depuis des mois, la pause méridienne en RHD semble à la peine. Ce que confirme le baromètre annuel Food d’Edenred. D’après ses résultats, la baisse de pouvoir d’achat perçue par les salariés pourrait se répercuter sur les dépenses alimentaires en général, en restauration en particulier. Avec en corollaire, le prix qui s’impose comme LE critère de choix.
En toute logique, l’inflation est durement ressentie par les salariés. D’après le baromètre Food d’Edenred, en Europe, la part du budget qu’ils consacrent à l’alimentation est passée de 13% par foyer en 2019 à plus de 20% en 2023 pour 73 % des répondants. Et comme 87 % estiment que les prix alimentaires vont continuer de grimper, ils envisagent en parallèle quelques arbitrages. Un Européen sur deux imagine réduire ses dépenses alimentaires et plus de 9 Français sur 10 pensent baisser leurs dépenses en restauration. Ils ne sont manifestement pas les seuls, puisqu’un restaurateur sur deux dans le monde affirme avoir déjà perdu des clients.Dans ce contexte, le prix prend toute son importance ; il devient le premier critère de choix pour 88 % des salariés français. Et le ticket-restaurant se pose en levier de croissance puisque 70 % des salariés français iraient moins au restaurant s’ils n’en avaient pas.Quel échantillon ?Comme chaque année, Edenred a analysé les habitudes de consommation de 47000 salariés dans 19 pays du monde, soit près de 36000 en Europe et 7543 en France. En miroir, 1600 restaurateurs ont été interrogés dans le monde, dont 1333 en Europe et 163 en France.Par SABINE DURAND – A retrouver en cliquant sur Source