Snarr : un bilan riche et des actions concrètes
En matière juridique et fiscale, le Snarr annonce un rapprochement avec le SNRTC, en fusionnant les deux commissions autour de sujets communs comme la négociation en cours avec les émetteurs de titres-restaurant.Fraîchement réélu à la présidence du Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (Snarr), Alexis Bourdon a inauguré, lors de l’assemblée générale mixte du 28 mars dernier, la présentation du bilan des travaux réalisés par les quatre commissions de travail du Snarr en 2018. Sur le volet ressources humaines, l’accent a été mis sur le thème de la prévoyance avec la renégociation du taux d’appel des cotisations. Objectif : sécuriser le taux d’appel sur la prévoyance à 50% sur 2019 et 2020. L’accord prévoit également, à taux de cotisation inchangé, une augmentation des jours d’indemnisation, passant de 180 à 300 jours. Un actuaire paritaire a également été nommé afin de mettre en concurrence l’organisme gérant la prévoyance. Côté formation, la gestion des fonds a été au cœur de la commission avec plus de 10 500 stages financés au niveau du Snarr et un nombre d’actions de formation via le CPF multiplié par trois notamment. Suivant la réforme de la formation professionnelle, la Commission Formation a également travaillé sur la réforme des OPCO (ex-OPCA), les opérateurs de compétences. Un travail qui a mené à la mise en place d’un nouvel OPCO Services regroupant dix-huit branches présidé par Hervé Becam, vice-président confédéral de l’Umih. En partenariat avec l’Education nationale, le Snarr siège à la CPC, la commission paritaire consultative. Dans ce cadre, la commission mène un travail autour de la définition d’un nouveau CAP employé de restauration.
Objectif environnementalActif auprès des institutions publiques, le Snarr suit de près la loi consécutive aux Etats généraux de l’alimentation, et notamment le tri des déchets en restauration et la liste des ustensiles à usage unique à bannir. Objectif pour le Snarr : trouver des alternatives en quantité suffisante auprès des fournisseurs. « Nous sommes interpellés sur l’enjeu planétaire du tri. Nous avons la responsabilité de faire évoluer nos pratiques, c’est un élément de comportement qui compte pour nos clients », a expliqué Alexis Bourdon.Enfin, en matière de domaine juridique et fiscal, le syndicat annonce un rapprochement avec le SNRTC, en fusionnant les deux commissions autour de sujets communs comme la négociation en cours avec les émetteurs de titres-restaurant. « Le Snarr se développe et a connu une croissance de plus de 10% en nombre de membres. Pour la première fois cette année, nous dépassons les 2 000 membres », s’est réjoui Alexis Bourdon. « Le dynamisme du Snarr reflète une surperformance. La restauration au sens large a cru cette année de 1% en CA et de 0,6% en fréquentation alors que la restauration rapide a fait le double, avec 1,2% sur l’année ».
Source : Snarr : un bilan riche et des actions concrètes – Tokster