Speak Snacking. Essoufflé, le snacking reste résilient et peut miser sur des poches de croissance
Extrait de l’article paru sur https://www.snacking.fr – A retrouver en complet en cliquant sur Source
Avec + 11,32 % de CA et + 3,2 % de fréquentation, la restauration rapide, avec ses 22,6 Mds€ de CA et ses 2,2 Mds de prestations, fait un atterrissage en douceur « malgré un dernier trimestre soumis à turbulences face à des consommateurs sous tension », commente Nicolas Nouchi, à la tête du cabinet Strateg’eat, sur la base des chiffres Circana. En 2024, seules les GMS/Proxi ont gagné en fréquentation ainsi que la livraison (+ 3 pts) et la boulangerie le soir (+ 8 pts). Un phénomène que l’expert considère comme passager . Les autres circuits pour le déjeuner sont en baisse pour la restauration rapide (RR – 4 pts sur place, – 2 pts à emporter)… Elle reste néamoins le premier contributeur de la croissance du segment. Dans son étude Speak Snacking pour le Sandwich & Snack Show, le spécialiste du secteur revient sur les mutations structurelles qui touchent la branche avec un télétravail qui s’est installé malgré un retour progressif des actifs en entreprise (+ 2 pts). Si le réflexe est encore de déjeuner à la maison, l’expert suggère de proposer des solutions attractives pour inciter le consommateur à déjeuner hors domicile. Même avec un temps moyen consacré au déjeuner (47 min la semaine, 56 min le WE) qui a un peu baissé, il est très au-dessus des 30 min qui prévalaient avant Covid. La dépense moyenne en RR, en revanche, est en baisse de 3,41 % à 11,30 €, contre 11,70 € en 2023 pour un budget moyen hors domicile global de 39 € hebdomadaire. La crise du pouvoir d’achat est passée par là et le panier moyen se contracte avec moins d’items par commande. Il en est de même côté fréquentation, avec des consommateurs qui ont réduit leurs sorties au restaurant. Près de 41 %, et même 53 % chez les « Heavy users » – comprendre ceux qui consomment en restauration rapide au moins 8 fois par semaine – déclarent fréquenter les mêmes établissements mais moins souvent et ramener parfois la gamelle. Une gamelle qui gagne d’ailleurs des points et se pose en concurrent sérieux au snacking puisque 48 % des répondants (+ 17 pts en 2 ans) indiquent y avoir recours au moins une fois par semaine.
Un plafond de verre tarifaire
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Par Paul Fedele – A retrouver en cliquant sur Source
Source : Speak Snacking. Essoufflé, le snacking reste résilient et peut miser sur des poches de croissance