Après avoir adopté une nouvelle identité visuelle l’année dernière, Speed Burger continue à faire évoluer ses outils afin de rester dans la course du burger livré. En effet, avec plus de 26 M € HT de CA en 2016, Speed Burger finit l’année avec 1 % de croissance à périmètre constant. « Nous n’avons pas fait beaucoup d’ouvertures cette année, cela signifie donc que nous avons des points de vente qui ont performé malgré la concurrence des entreprises de livraison et l’explosion du burger qui est sur toutes les cartes », analyse Bruno Bourrigault, gérant de Speed Burger. Celui-ci entend continuer à se démarquer des nouvelles offres de gourmet burgers livrés en restant sur son cœur de métier : du burger accessible dont le menu livré le plus cher plafonne à 10,70 €. Cela ne l’empêche pas de se doter d’outils plus performant et pour cela l’enseigne refond son site internet, et l’application dédiée, afin de les rendre plus fluides, plus rapides et plus intuitifs encore. Un gros chantier qui devrait être achevé pour la fin du mois d’août. Autre moyen mis en œuvre pour se rendre plus visible : un vaste plan de communication qui ne peut être dévoilé pour le moment.
Ces évolutions s’accompagnent d’un nouveau siège social. Speed Burger troque ses 200 m² de bureaux pour un terrain* que l’entreprise a acquis pour y faire construire 550 m² de bureaux et un laboratoire où les nouvelles recettes pourront être testées. « D’ici à quelques mois je vais inviter de manière régulière les personnes travaillant dans les bureaux alentours afin de leur faire tester nos nouveautés et valider les lancements de recettes », dévoile-t-il.
Enfin, confronté dans le développement du réseau au problème de financement, Speed Burger envisage d’endosser le rôle du banquier. « Notre concept s’appuie sur des jeunes franchisés de 25 à 35 ans et il faut compter un apport de 60 000 €, or les banques ne veulent pas leur prêter. Nous ne voulons pas changer de profil de franchisés car nous sommes à la recherche d’un partenaire qui travaille dans son point de vente et non un investisseur. Les deux unités qui ont pu ouvrir récemment ont bénéficié d’apports de leurs familles », détaille-t-il.