La restauration rapide touchée de plein fouet par les surcoûts car c’est une restauration d’assemblage!
Extrait de l’article paru sur https://www.snacking.fr et à lire en complet en cliquant sur Source en bas de l’article.
Alors que la restauration rapide a plutôt bien résisté à la crise sanitaire et surfe sur le phénomène livraison, la claque sur les prix et les pénuries de matières premières actuelles et à venir, mettent à mal l’équation économique de la branche. Comment expliquer cette résilience du secteur, quelles augmentations frappent réellement la filière, dans quelle proportion et sur quelles familles de produits, Michael Ballay, directeur associé chez Food Service Visio viendra partager son expertise et ses tous derniers chiffres, au Congrès du Snacking, le 7 juin prochain à Paris.

La restauration rapide a bien résisté lors de cette crise. Comment expliquez-vous cette résilience ?

La résilience de la restauration rapide s’explique par son modèle d’avant-crise porté sur le multi-canal. L’existence et la maîtrise de la livraison/de la vente à emporter a contribué à la performance de ce segment. La branche a profité de ce contexte contraint pour pousser les curseurs de la VAE, la livraison et le drive encore plus loin, créant ainsi un nouveau modèle davantage porté sur l’extérieur du restaurant.  Cette consolidation de la restauration en dehors des salles de restaurants est aussi vraie au global de la filière. D’après notre Revue Stratégique Food Service publiée en mars 2022, avant crise 42 % des occasions de repas étaient prises en livraison/VAE, en février 2022 c’était 62 %. La tendance s’est totalement inversée.

Avez-vous constaté une évolution du mix-produit au regard de la poussée de la livraison ?

Le développement de la livraison va de pair avec la surconsommation d’emballages ; c’est donc une des catégories où les ventes ont le plus explosé. Une évolution moins remarquée concerne le mix produits, puisque la deuxième conséquence de la livraison c’est le changement d’offre chez les restaurateurs. Prenons l’exemple d’une pizzeria avec les glaces. Pour une consommation dans le restaurant, on retrouvait régulièrement des glaces en scooping. Avec la mise en place de la livraison, le référencement de glaces en pot s’est imposé et a bouleversé le mix. Autre exemple sur les boissons : en livraison, le consommateur a le choix avec des boissons déjà disponibles dans son frigo, donc automatiquement le taux de prise sur ces produits baisse, excepté pour celles que l’on retrouve uniquement en hors domicile.

Comme toute la RHF, la branche prend de plein fouet une augmentation des matières premières. Dans quelles proportions et sur quelles familles de produits ?

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Source : https://www.snacking.fr/actualites/6121-Restauration-rapide-cuisine-assemblage-Michael-Ballay-Food-Service-Vision/